La problématique récurrente des déserts médicaux que l’on entend fréquemment dans les média amène à se poser une question pertinente de mesure et de définition de cette notion. Un dossier de la Dress compile des données chiffrées mis à disposition et cherche à donner une définition partagée pas tous afin de rendre le débat le plus clair et objectif possible.
Une diminution très vraisemblable des effectifs libéraux pour les prochaines années est à prévoir du fait de la population vieillissante de médecins et d’un numérus clausus dont l’augmentation très tardive ainsi que l’impact sur le nombre de nouveaux diplômés ne se fait réellement sentir qu’à la fin du cursus d’études de médecine, donc d’une dizaine d’années. Toutes ses données impacteront l’accroissement des inégalités territoriales d’accès aux soins, celle-ci étant déjà extrêmement limitées à l’heure actuelle.
D’après les études, 8 % de la population française se situe actuellement dans une commune sous-dense en médecins généralistes. Sous-dense signifie que leur accessibilité au soin est inférieure à 2,5 consultations par an et par habitant. De surcroît, entre la période 2012-2015, les éléments statistiques montre une légère augmentation de la population située en dessous
de ce seuil, avec cependant une légère amélioration du nombre de personne qui étaient en dessous du seuil en 2012.
Une diminution très vraisemblable des effectifs libéraux pour les prochaines années est à prévoir du fait de la population vieillissante de médecins et d’un numérus clausus dont l’augmentation très tardive ainsi que l’impact sur le nombre de nouveaux diplômés ne se fait réellement sentir qu’à la fin du cursus d’études de médecine, donc d’une dizaine d’années. Toutes ses données impacteront l’accroissement des inégalités territoriales d’accès aux soins, celle-ci étant déjà extrêmement limitées à l’heure actuelle.
D’après les études, 8 % de la population française se situe actuellement dans une commune sous-dense en médecins généralistes. Sous-dense signifie que leur accessibilité au soin est inférieure à 2,5 consultations par an et par habitant. De surcroît, entre la période 2012-2015, les éléments statistiques montre une légère augmentation de la population située en dessous
de ce seuil, avec cependant une légère amélioration du nombre de personne qui étaient en dessous du seuil en 2012.
Pour répondre à cette problématique le gouvernement a mis en place le Pacte Territoire-Santé prévoyant :
- la création de 1000 maison de Santé d’ici 2017.
- encourager l’installation de jeune médecin en zone rural en doublant le nombre de CESP : Contrat d’Engagement Service Public pour atteindre le chiffre de 1500 d’ici 2017.
- Proposer un stage en médecine générale pour 100 % des étudiants d’ici à 2017.
Une indemnité forfaitaire de 130 € par mois est proposée aux étudiants stagiaires pour les inciter à faire leur stage au sein de zones éloignées. - Doter les ARS (Agence Régionale de Santé) d’un référent installation, afin qu’un nouveau diplômé en Santé puisse trouver un interlocuteur officiel afin de lui donner toute l’aide possible pour s’installer.