Les étudiants souhaitant effectuer leurs études de médecine, masso-kinésithérapie, Sage-femme, Dentaire, Pharmacie et qui tente la PACES – Première Année Commune aux Etudes de Santé vont voir leur chance de réussite légèrement augmenter. En effet, la ministre de la santé, Marisol Touraine a annoncé jeudi 24 novembre 2016 à l’Assemblée nationale une hausse du numerus clausus pendant le débat sur la proposition de loi Union des démocrates et indépendants visant un « accès aux soins égal sur l’ensemble du territoire». Un décret établissant la future hausse du numerus clausus précisera le nombre de places dans chacune des 22 universités concernées.

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Il est ainsi question de 478 places supplémentaires qui seront débloquées pour 2017, « soit une augmentation de 11 % » a précisé Marisol Touraine. Attention toutefois, cette augmentation de 11% ne concernera que 22 universités non spécifiées actuellement et en fonction d’un nombre qui a été déterminé par rapport aux besoins identifiés localement, avec l’ensemble des acteurs. Il faut en outre relativiser cette annonce par l’arrivée massive des étudiants en masso-kinésithérapie dont le dernier concours s’est tenu en 2016. Environ 5000 futurs candidats en IFMK (Institut de formation en masso-kinésithérapie) devront donc dorénavant passer majoritairement par une PACES en 2017, ce qui mathématiquement viendra grossir les bancs des amphis.

Une augmentation précédente à la mi-novembre 2015 avait déjà été décidée pour 131 places dans dix régions en manque de médecins, correspondant à une hausse de 6,4 %. Les représentants professionnels et étudiants restent circonspects face à cette annonce. En effet, cette augmentation du numérus clausus risque de provoquer un appel d’air chez les nouveaux bacheliers vers la PACES dont les amphis sont déjà surchargés. Antoine Oudin, président de l’Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (Anemf) s’inquiète de la qualité de la formation dans de telles conditions.

En conclusion, cette augmentation de numérus clausus, reste malgré tout modérée et ne fera sentir ses effets que dans quelques années, le temps de la formation des étudiants en Santé (minimum 5 ans) à partir de 2017, c’est-à-dire pas avant au moins 2022.
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